Le président de la République du Tadjikistan à la Chambre de Commerce

Gravement touchée par une guerre civile dans les années ’90, l’économie du Tadjikistan a pendant de longues années connu une croissance moins élevée que ses pays voisins d’Asie centrale. Néanmoins, le Tadjikistan a entrepris de nombreuses réformes économiques et sociales dans le but de créer un environnement propice aux affaires et figure aujourd’hui parmi les 10 premiers pays réformateurs dans le ranking établi par la Banque Mondiale. Face à ces changements facilitant les échanges économiques et commerciaux avec d’autres pays, les autorités tadjikes entreprennent de nombreux efforts pour que le nombre de partenaires commerciaux augmente.

Côté énergie, le Tadjikistan ne dispose pas de réserves de gaz ou de pétrole abondantes comme bien d’autres pays d’Asie Centrale, mais en tant que pays montagneux riche en ressources d’eau, le plus grand potentiel réside dans l’hydro-énergie, d’autant plus que le pays n’exploite que 5% du stock d’énergie disponible à l’heure actuelle. Plusieurs projets de construction de barrages, susceptibles d’attirer des investisseurs étrangers, sont en cours pour l’exploitation de cette source d’énergie écologique qui pourra servir l’ensemble des pays de la région. Le Tadjikistan assure également la promotion de l’établissement de sociétés étrangères sur son territoire qui pourront bénéficier de sources d’énergies écologiques et respectueuses de l’environnement. Le Président, S.E.M. Emomali Rahmon, voit également un potentiel de collaboration dans le domaine de la construction et du développement des infrastructures, l’économie tadjike ayant une forte demande dans ce domaine. L’économie tadjike a aussi un grand potentiel pour la production et l’exportation de coton et d’aluminium qui représentent la majeure partie des exportations du pays. Actuellement, des zones de libre-échanges sont mises en place pour renforcer le commerce extérieur.