Affaires économiques
Fondation IDEA
La crise actuelle ne ressemble à aucune autre des récessions antérieures compte tenu de sa nature (sanitaro-économique), de son caractère soudain (on ne l’a pas vraiment vue venir), et de son impact sectoriel très différencié.
Grand confinement et brève récession
Le Luxembourg est rentré en récession au deuxième trimestre 2020 (recul du PIB de 7,3% après un recul de 1,6% au 1er trimestre), en est sorti dès le troisième trimestre (+9,3%), puis a continué sur sa lancée au quatrième
6ème fois que le PIB recule depuis 1975
En définitive, l’économie du Luxembourg s’est contractée de 1,3% en 2020, qui aura été la 6ème année depuis 1975 où un recul de l’activité aura été observé au Grand-Duché.
D.ieu, ce Luxembourgeois
La contraction de l’économie aura été moindre que prévu en début d’année (le Programme de stabilité et de croissance publié en avril 2020 tablait sur un recul du PIB de 6%) et bien plus faible que dans les autres pays européens
Emploi : +2% et -45%
Le Luxembourg aura réussi le bel exploit - malgré la Covid - de créer 8.400 emplois salariés supplémentaires durant l’année.
23 millions d’heures de travail en moins
A cause notamment du recours massif au chômage partiel, le nombre d’heures travaillées aurait chuté de près de 2% en 2020, soit un trou d’air de 23 millions d’heures de travail.
Evolution du crédit bancaire
Entre décembre 2019 et décembre 2020, les crédits envers les sociétés non financières (SNF) ont augmenté de 126 millions d'euros alors que les crédits immobiliers aux ménages résidents progressaient de 3,2 milliards d’euros.
Epargne forcée
L’économie luxembourgeoise aurait donc commencé l’année 2021 avec environ 1,2 milliard d’euros d’épargne supplémentaire engrangé par les ménages.
La crise est, hélas, toujours là
En témoignent la sous-activité de l’aéroport du Luxembourg et les niveaux - toujours élevés - d’entreprises ayant recours aux dispositifs de chômage partiel (4.300) et de demandeurs d’emplois (19.000).
Vaccination : le meilleur des plans de relance
La campagne de vaccination - certes contrainte par la livraison des vaccins commandés - apparaît comme étant la meilleure des politiques économiques à mener.
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