De nombreuses entreprises du secteur Horeca se voient confrontées à une hausse exagérée des prix de l’énergie aussi bien au niveau de la fourniture électrique que du gaz domestique et du mazout de chauffage. Ces augmentations de frais tout comme celle des matières premières ne peuvent souvent plus être répercutées sur le consommateur ; nos marges sont en train de s’effondrer.
Vient s’ajouter à cela que dans le secteur des hôtels, restaurants et cafés de nombreux travailleurs ne peuvent pas utiliser les transports en commun (gratuits) à cause des horaires décalés. Ils doivent donc prendre leur voiture. Sachant que les prix actuels des carburants pèsent lourd dans le budget des salariés qui doivent utiliser leur véhicule pour se rendre au travail, on constate que de plus en plus de nos salariés se demandent si l’inoccupation n’est pas plus rémunérante que l’occupation.
La Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers du Luxembourg ne désire pas remettre en question le système d’aides publiques que touchent les plus démunis sans emploi, mais est d’avis que pour ceux qui travaillent il faut qu’il y ait un vrai avantage attractif et qu’au moins cette augmentation des coûts de l’énergie n’amène pas à une baisse réelle du revenu disponible laquelle devrait être compensée par les entreprises si elles ne veulent pas perdre leur salariés.
Rappelons que le secteur de l’Horeca a été lourdement touché par la crise sanitaire, qu’une nouvelle crise à éclaté dont nous ne connaissons pas encore toutes les répercussions sur l’économie et que suite à ceci aujourd’hui de nombreuses entreprises doivent faire face à de nouvelles contraintes financières comme les prix de l’énergie et celui des produits alimentaires qui explosent.
Nous demandons donc au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour soutenir les entreprises et salariés et aider ainsi un secteur vulnérable à se remettre de la crise sanitaire.
D’ailleurs la commission européenne a lancé une enquête concernant une proposition d'aide temporaire de crise pour soutenir les entreprises et éviter d’affaiblir l’économie européenne suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Communiqué par l'Horesca