La question qui nous taraude tous : la fin du travail est-elle pour bientôt ?

Parution le 7 mars

Vaste sujet que celui abordé par le prochain Merkur. Le dossier « la fin du travail est-elle proche ? » tente néanmoins d'en faire le tour en conviant analyses économiques et avis d'experts, qui nuancent pour le moins les propos alarmistes et autres scénarios catastrophes qui éclosent un peu partout ces derniers temps. La plus grande certitude qui ressort du dossier est… l’incertitude. L’impossibilité de prédire le monde du travail de demain est la morale de l’histoire. Cependant, il n’est pas interdit de faire de l’anticipation-fiction grâce au poster qui invite les lecteurs à participer à un salon de l’emploi, organisé à la Chambre de Commerce…en 2072.

La multiplication des angles d'approche est encore ce qu'il y a de mieux pour circonvenir un sujet comme celui de l’avenir du travail. C’est pourquoi,  les autres rubriques du magazine ont aussi leur mot à dire. Ainsi la rubrique Business voices s’intéresse-t-elle à la façon de préparer la société à plus d’automatisation, notamment grâce à l’éducation et à la formation. Cette nécessité est aussi celle que  Nicolas Schmit, Ministre du travail, de l’emploi et de l’Economie sociale et solidaire, met en avant dans la carte blanche qui lui est accordée en fin de magazine. Le mathématicien et philosophe Nick Bostron partage quant à lui sa conviction que nous sommes à l’aube d’une transformation profonde de la condition humaine. Il insiste sur le fait que c’est l’homme qui a les cartes en main pour utiliser les technologies à bon escient.

Certains entrepreneurs d’aujourd’hui créent déjà les emplois de demain. C’est le cas de Ludovic Desgrées qui invente des robots peintres à louer, dont il assure le coaching pour satisfaire les besoins de ses clients. C’est aussi le cas de Sylvain Perez et de la société q-leap dont la mission est de s’assurer de la qualité des systèmes informatiques. D’autres, exerçant un métier plus traditionnel, démontrent néanmoins leur capacité d’adaptation aux évolutions des besoins et des habitudes : Lene Pedersen qui propose des produits alimentaires bio, anti-allergéniques, vegans et naturels, bref pile dans l’air du temps et Benji Kontz, héritier du Groupe Arnold Kontz, qui aborde le deuxième centenaire de l’entreprise avec la conviction que bien des mutations passionnantes se profilent encore dans le domaine de la mobilité.

L’un des évènements majeurs de 2018 sera sans aucun doute l’ouverture le 1er juin de la House of Startups, centre d’incubateurs et nouveau coup de pouce à l’esprit d’entreprise et d’innovation, avec une capacité d’accueil de 200 jeunes pousses et des événements réguliers pour réunir ces nouveaux acteurs et ceux de l’économie traditionnelle, sur des problématiques communes. Pour en parler, Merkur est allé à la rencontre de  Karin Schintgen, CEO de cette nouvelle structure.

Pour être complet, le sommaire de cette édition annonce une rubrique Economie riche de sept sujets : le Brexit, le PIBien-être, le travail des seniors, l’économie du partage, la nouvelle loi sur la Recherche, le développement et l’innovation, le mécanisme d’alerte de la Commission Européenne ainsi que le chiffre du mois consacré à la formation continue. La fiche détachable Idea se consacre aux pensions. La rubrique Market Watch fait un focus sur l’Indonésie en cette année 2018 qui verra célébrer 45 ans de relations bilatérales entre ce pays et le Luxembourg. Les visites d’entreprises amèneront le lecteur dans les coulisses des magasins Josy Welter et dans les  locaux de la Société Générale en centre-ville. Les nombreux retours en images permettront, quant à eux, de revivre quelques temps forts des mois passés.

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The cover story about the Future of work and the poster High five are available in English hereunder.