Responsabilité sociale
Avec 300 jeunes et 80 entreprises participantes, la septième édition du dayCARE a à nouveau battu tous les records. Depuis 2010, ce sont plus de 1.600 stages qui ont mobilisé plus de 160.000 euros de dons.
C’est la septième fois que CARE éveille la curiosité des entreprises et des élèves dans le but de renforcer l’orientation professionnelle au Luxembourg et de soutenir le travail humanitaire de CARE pour les femmes enceintes et les nouveau-nés au Niger et au Laos. Les entreprises sont curieuses de rencontrer des jeunes motivés et les élèves sont intéressés de faire connaissance avec le monde du travail. Pendant une journée, le 26 octobre, le dayCARE permettait cette rencontre tout en faisant une bonne action dans le monde.
« Dès la première édition du dayCARE, notre ambition était de créer une campagne, qui touche directement les intérêts des services des Ressources Humaines du secteur privé et qui, en même temps, développe une dynamique via l’engagement et la curiosité des jeunes au Luxembourg », explique Frédéric Haupert, Directeur de CARE lors de la conférence qui clôturait la journée à la Chambre de Commerce.
CARE s’engage aussi pour l’avenir des jeunes au Luxembourg
En tant qu’une des principales organisations humanitaires et experte pour la solidarité internationale, CARE n’est à première vue pas l’acteur prédestiné pour un engagement d’orientation professionnelle. « Le charme et l’unicité de l’initiative vient justement de ce fait », explique Frédéric Haupert. Les entreprises qui participent aux dayCARE, font un don par stagiaire et avec ces dons CARE soutient la formation de jeunes sages-femmes au Niger et au Laos. Ainsi le dayCARE lie la Responsabilité Sociétal des Entreprises avec leur stratégie de développement des Ressources Humaines et de communication interne. Le travail de l’équipe de CARE consiste à coordonner les jeunes et les offres de stages des entreprises. « A cette fin nous visitons les écoles participantes et nous expliquons chaque année à 2.000 élèves comment ils peuvent participer. Et bien entendu nous les informons également sur le projet humanitaire de CARE soutenu par les entreprises. C’est cette option de s’engager pour les nouveau-nés et les femmes enceinte, qui les mobilise d’autant plus » ajoute Frédéric Haupert.
Les partenariats : clef du succès
Depuis 2010, le dayCARE s’est très bien développé. Pour la première édition c’était 6 entreprises et 60 élèves et cette année c’était 300 élèves sur 80 entreprises qui ont participé. Une telle croissance ne serait pas gérable sans le soutien des partenaires comme la Chambre de Commerce qui appuient l’initiative depuis de nombreuses années. « C’était surtout le développement conjoint d’un site internet performant qui permet de coordonner les jeunes et les entreprises, qui nous a permis de maitriser la logistique d’une telle journée », explique Frédéric Haupert.
Pour la Chambre de Commerce le plus important est de permettre à un maximum d’entreprises luxembourgeoises d’entre en contact avec autant de jeunes que possible. « Mais en même temps, la Chambre de Commerce développe sa propre stratégie en tant qu’entreprise responsable et la possibilité d’atteindre les jeunes luxembourgeois ainsi que les groupes les plus vulnérables du Laos et du Niger constitue pour nous le plus grand des avantages », déclare Monsieur Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce.