Sondage spontané pour célébrer plus de 200 000 euros de dons

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Quest a le plaisir de présenter les résultats du sondage de Questions.lu, marquant le cap des 200 000 euros en dons versés aux organisations humanitaires.

Questions.lu, la plateforme de sondage de Quest, a été créée il y a une dizaine d’années. Elle se distingue par son approche innovante : les participants, volontaires et non rémunérés, contribuent aux sondages dans le cadre de notre promesse sociétale. En effet, chaque sondage génère des dons versés à des associations humanitaires. Ce modèle renforce la qualité des réponses obtenues, car il attire des participants motivés uniquement par l'impact positif de leur contribution. Aujourd’hui, plus de 9 400 membres font partie de la communauté de Questions.lu.

Les participants décident eux-mêmes de l'attribution des dons, parmi un choix encadré de cinq ONG partenaires, qui soutiennent cette initiative depuis ses débuts.

Le concept est simple : les participants répondent aux sondages, et en échange, Questions.lu effectue des dons. Ce modèle transparent et direct a convaincu de nombreuses marques dynamiques du marché luxembourgeois, qui trouvent ainsi une réponse efficace à leurs besoins d'études. Questions.lu publie également des sondages spontanés et auto-initiés.

Le sondage en question, réalisé pour célébrer le passage du seuil des 200 000 euros de dons, vise à mieux comprendre les perceptions actuelles de l’optimisme et du pessimisme dans notre société. Les données ont été collectées du 23 juillet au 27 août 2024 via plusieurs méthodes complémentaires (panel de Questions.lu, recrutement dans les espaces publics et sur les réseaux sociaux pour faire la promotion du concept).

L’échantillon total comportait des participants venant de différents pays, mais seules les réponses de 900 résidents luxembourgeois ont été retenues pour avoir un échantillon représentatif de la population résidente, basé sur des quotas de genre, d'âge et de nationalité. Aucun redressement d'échantillon n'a été effectué.

Grâce à ce sondage, Questions.lu a dépassé les 201 000 euros de dons versés aux associations partenaires.

Résultats du sondage:

Satisfait, pessimiste et engagement fortement centré sur le style de vie individuel. 

Un bien-être généralisé qui n’arrive pas à se traduire en optimisme.

Avec 52 % des répondants se déclarant « relativement satisfaits » et 28 % « entièrement satisfaits » de leur vie, il est clair que la majorité des personnes interrogées se sentent bien dans leur vie personnelle. Cependant, 53 % des répondants sont préoccupés par la guerre (en Europe et au Moyen-Orient) et 41 % par le changement climatique. Ces deux thèmes très globaux dominent le spectre des préoccupations. Il est étonnant de constater que les défis économiques apparaissent beaucoup moins importants (inflation à 32 %, problèmes économiques à 16 %, intelligence artificielle à 13 %).

Un paradoxe émerge : bien que la satisfaction personnelle soit élevée, elle ne se traduit pas par un optimisme généralisé. En effet, 51 % des répondants ont une perception pessimiste de l'avenir des jeunes générations. De plus, 65 % pensent que les jeunes d’aujourd’hui font face à plus de défis que les générations précédentes. Les inquiétudes sur les transformations sociales, économiques et environnementales à venir sont prononcées. Le fait que 34 % des répondants ne croient pas pouvoir faire une différence positive dans le monde est préoccupant. Ce chiffre traduit un certain niveau de résignation face aux défis globaux, probablement perçus comme inaccessibles à l’action individuelle.

Un engagement confirmé mais fortement centré sur le style de vie

Malgré ce climat d’incertitude, 68 % des répondants se disent prêts à prendre des responsabilités pour modeler l’avenir de la société. Les moyens d’action privilégiés montrent une préférence pour des actions relativement génériques et peu intrusives.

L’adoption d’un style de vie responsable reste le moyen d’action privilégié avec 66 %. Ce chiffre suggère une prise de conscience croissante des impacts liés aux choix de consommation et aux modes de vie. Le constat est en principe très positif, mais on doit aussi soulever les contradictions consuméristes du citoyen (niveau des voyages de loisirs, succès croissant des SUV, choix alimentaires relativement inertes, succès de la fast fashion) qui montrent que la transition comportementale est loin d’être achevée.

Faible adhésion à l’engagement politique traditionnel

L’un des résultats les plus frappants est le faible intérêt pour l’engagement politique direct. Seulement 12 % des répondants considèrent l'engagement politique comme un moyen important de façonner l’avenir de la société. Seulement 5 % des répondants retiennent l’engagement syndical comme moyen pertinent pour contribuer à modeler l’avenir de la société.

Cette désaffection vis-à-vis de la politique formelle pourrait refléter une désillusion croissante à l’égard des institutions politiques et de leur capacité à résoudre les défis systémiques.

Ce sondage montre bien les paradoxes d'une société où satisfaction personnelle et préoccupations globales coexistent, et où l'action reste individuelle et probablement hésitante.