Luxembourg et France: des partenaires naturels

Affaires internationales

En marge du salon Vivatech où, pour la première fois, le Luxembourg dispose d’un pavillon national, l’Ambassade du Luxembourg en France a organisé une réception le 24 mai en l’honneur des participants à cet événement, rappelant à cette occasion les liens forts qui unissent les deux pays.

Voisins géographiquement, partageant 73 kilomètres de frontière, la France et le Luxembourg sont bien plus que de simples voisins.

C’est ce qu’a rappelé Mme Martine Schommer, l’ambassadeur du Luxembourg en France. «C’était d’ailleurs le thème d’un séminaire économique organisé en mars dernier en présence de 350 décideurs lors de la visite d’État historique des dirigeants luxembourgeois en France», a-t-elle rappelé ce jeudi soir. «Nous sommes des partenaires naturels, mais parfois, nous l’ignorons. Il me revient donc de rappeler aux Français de davantage regarder vers le Luxembourg, pour établir des relations directes ou bien pour accéder à une porte d’entrée internationale.»

Le salon Vivatech constitue une occasion idéale pour nouer de telles relations et créer des ponts là où il n’y en avait pas encore. Les premiers échanges intervenus entre Luxinnovation et l’incubateur de l’école d’ingénieurs Télécom Paris Tech en sont un exemple.

Une carte à jouer à l’international
«Nous avons fait le bon choix en venant ici», a indiqué Violaine Mathurin, Conseillère, Affaires Internationales à la Chambre de commerce du Luxembourg. «Il y a 20 pavillons nationaux cette année à Vivatech et il y en aura certainement davantage les années suivantes. C’est une bonne chose de se positionner aussi tôt dans notre démarche de ‘start-up nation’.»

Co-organisé par la Chambre de Commerce, le Ministère de l’Économie, Luxinnovation et la House of Startups, le pavillon national luxembourgeois au salon Vivatech a servi, d’une part, de point de rencontre pour les nombreux visiteurs luxembourgeois fréquentant le salon (grandes entreprises, PME ou start-up) et, aussi, de vitrine pour présenter le Luxembourg et plus spécifiquement son écosystème de startups.

Nourri de l’ambition de devenir le «CES» européen, Vivatech avait accueilli en 2017 68.000 visiteurs, 6.000 startups et 1.400 investisseurs. Les chiffres 2018 devraient être encore plus impressionnants. «Mais il n’est pas nécessaire de vouloir à tout prix copier Las Vegas», a expliqué Jean-Michel Ludwig devant les invités de l’Ambassade. «Nous avons suffisamment d’atouts en Europe pour proposer quelque chose de différent et de tout aussi grandiose.»

Et dans ce concert européen, le Luxembourg a une carte à jouer. «Nous avons reçu énormément de visites sur notre stand, que ce soit des entreprises ou des investisseurs, y compris asiatiques, qui ne connaissaient pas ou très peu le Luxembourg. Après quelques minutes d’explications et de présentation, nous avons bien vu qu’il y a eu des yeux grands ouverts d’étonnement et d’intérêt».

Les start-up ont leur maison
Les prochains temps seront donc consacrés au suivi de tous ces contacts et à la promotion continue de l’écosystème start-up du Luxembourg.

Un écosystème qui s’enrichira, à compter du 1er juin, de la House of Startups, alors officiellement inaugurée.

Abritant la Luxembourg House of Financial Technology, le Luxembourg-City Incubator, le Hub@Luxembourg de Crédit Agricole et les accélérateurs Nyuko et ICFA (International climate finance accelarator), la House of Startups a aussi pour vocation de connecter tous les entrepreneurs avec les milieux économiques.

«Cela se fait au travers du réseau Loic, Luxembourg Open Innovation Club, et de nos services Business Mentoring et Check-Point qui permettent de mettre à disposition des start-up des services juridiques, financiers ou de communication», précise Karin Schintgen, CEO de la House of Startups. «Tout cela rend la House of Startups innovante dans sa substance et son organisation.»

Le Business-Club France-Luxembourg (BCFL) a également contribué activement à la tenue de la réception de ce jeudi.

«Le Business club est une initiative conjointe du Ministère des Affaires étrangères et de la Chambre de commerce», a rappelé Laurence Sdika, Attachée économique et commerciale auprès de l’Ambassade du Luxembourg à Paris et Secrétaire générale du BCFL.

Le BCFL ambitionne de connecter les entreprises des deux pays, favoriser les échanges, créer des opportunités d’affaires, contribuer à détecter des complémentarités et, plus largement, servir de passerelle privilégiée entre les communautés d’affaires française et luxembourgeoise. «Après trois ans d’existence, nous comptons 220 membres des deux côtés de la frontière.»

Plus d'information et une gallerie photo du salon Vivatech sous le lien suivant: https://www.luxinnovation.lu/fr/news/7696/

Communiqué par Luxinnovation