La Chambre de Commerce, en collaboration avec LuxAfrica Investments Association, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et Bloomfield Investment Corporation, a organisé un séminaire sur la perception actuelle des risques d’investissements en Afrique.
En ouverture, Cindy Tereba, Directrice Affaires Internationales, a souligné les nombreux efforts récents du gouvernement luxembourgeois visant à soutenir les entreprises luxembourgeoises actives en Afrique. « Ceci a récemment été illustré par l’ouverture d’un bureau « Luxembourg Trade & Investment » à Casablanca, la nomination d’un Consul Honoraire du Luxembourg très dynamique à Abidjan, et la présence de nombreuses représentations diplomatiques sur le continent », a précisé Cindy Tereba, avant d’énumérer la dizaine de conventions de non-double imposition signées – ou en cours de négociation – au cours des 5 dernières années.
Bertrand Moupfouma, Président de LuxAfrica Investments Association, a adressé la problématique du jour en soulignant l’importance de faire changer les perceptions erronées non seulement des investisseurs, mais aussi et surtout des opérateurs bancaires luxembourgeois afin de soutenir les PME luxembourgeoises dans leurs investissements sur le continent.
Stanislas Zeze-Bayard, Président de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, expert en intelligence économique en Afrique de l’Ouest, et Félix Amenounve, Président de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et premier Africain coopté comme conseiller du Nasdaq, ont pu dresser leur bilan sur l’environnement réglementaire africain et ont présenté leurs plus récentes évaluations « risque pays ».
Les deux experts ont ensuite été rejoints par Loic Guillermet, Head of Risk Management et Conducting Officer AIFM chez IQ-EQ, et Fayçal Ammour, Partner, CFO et Conducting Officer chez Amethis (Edmond de Rothschild Private Equity), dans le cadre d'un panel portant sur les considérations pratiques actuelles en matière d’investissements en Afrique. L'échange a été modéré par Aïssata Coulibaly, Partner chez EY Luxembourg.
Le message à retenir de ce séminaire est que les perceptions du continent africain ne peuvent pas être les mêmes que celles d’il y a 10-15 ans. L’approche doit évoluer. Il ne s’agit pas uniquement de la perception des investisseurs, mais également celle des places financières. Sans le soutien et l’accompagnement des banques, les PME luxembourgeoises ne peuvent pas profiter de la dynamique d’accélération des échanges économiques entre le Luxembourg et l’Afrique.