Avec ses 50 employés, le groupe B.A. Trust dispose d'une expertise de premier plan dans les secteurs du conseil fiscal (B.A. Tax qui devient Andersen Tax début 2020), de la création et de la gestion de sociétés (Paddock Corporate Services) et de l'expertise comptable (B.A. Fiduciaire).
Sur le plan international, le groupe conseille ses clients en matière de fiscalité des entreprises, et plus particulièrement en matière de transactions immobilières et de " private equity ", de réorganisation de sociétés et d'opérations de fusions-acquisitions.
La clientèle locale, allant du particulier aux petites et moyennes entreprises, en passant par les professions libérales, apprécie l'approche personnalisée de la relation de collaboration avec des interlocuteurs hautement qualifiés.
Entretien avec Bob Faber, partner Paddock.
Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
Il est très important pour nous d'offrir une palette de services qui ciblent le besoin précis de nos clients. Dans cette optique, nous nous sommes ouverts davantage à l' international en rejoignant le groupe ANDERSEN, avec lequel nous participons à de nombreux groupes de travail. Puis, nous allons développer en profondeur les activités de B.A Fiduciaire qui sert quant à elle une clientèle locale composée de PME, de commerces et de particuliers.
Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus fier ?
Notre entité a débuté ses activités en 2009, pendant la crise financière. A l'époque, certains de nos concurrents ne nous donnaient pas une grande espérance de vie. C'est donc aujourd'hui, et ce malgré une concurrence farouche dans notre secteur d'activités, une grande fierté que nos sociétés comptent 50 collaborateurs, qui sont autant de talents et compétences complémentaires mis au service de nos clients. De plus, nous sommes fiers de notre politique de gestion des ressources humaines puisque nous avons un turn over très bas et que nos collaborateurs nous restent fidèles. C'est un défi quotidien pour nous.
Quels sont les grands défis auxquels vous devez faire face dans votre secteur d'activité ?
Notre plus grand défi est la multiplication rapide de nouvelles lois et règlementations auxquelles nous devons sans cesse nous conformer. C'est non seulement trés chronophage pour nos équipes, mais cela demande aussi de gros investissements financiers. Pour des petites structures comme les nôtres, il est difficile de reporter cet accroissement de coûts fixes sur nos tarifs car nos clients ne le comprendraient pas, étant donné que la valeur ajoutée pour eux est très limitée. Il faudra donc augmenter la productivité, surtout dans ce domaine.
Si vous pouviez changer une chose dans votre secteur d'activité, quelle serait-elle ? Que pourrait faire la Chambre de Commerce en ce sens ?
Il est primordial que, dans les années à venir, le Luxembourg mette davantage en avant ses nombreux atouts autres que fiscaux, devenus presque accessoires, comme son multiculturalisme, sa stabilité législative et politique, sa flexibilité, son offre de services très complets et son professionnalisme exemplaire. Il faut donc évoluer sur tous les fronts, en restant à l'écoute et en s'adaptant tout le temps. La Chambre de Commerce nous aidera beaucoup si elle joue l'interlocuteur entre les différents secteurs, au niveau national et international. Des études ont montré que notre secteur contribue sensiblement à la croissance et richesse de notre pays. Avec l'aide de la Chambre de Commerce, essayons de préserver ce joyau de la place financière.
Photos: Emmanuel Claude / Focalize