Salonkee - Faire entrer le numérique dans l’univers de la coiffure et de l’esthétique

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(De g. à dr.) : Philippe Linster, CEO, House of Start-Ups; Tom Michels, co-founder et CEO, Salonkee et Carlo Thelen, directeur général, Chambre de Commerce

Créée en 2016, par Samuel Faber, Tom Michels, Andre Stehle, Alexandre J. Claro et Gilberto Fernandes, Salonkee (salonkee.com) a pour ambition de bouleverser le secteur de la coiffure et de l'esthétique en numérisant les services offerts par les coiffeurs et les instituts de beauté / esthétique grâce à des solutions technologiques innovantes permettant de faire des réservations en ligne, d’avoir des rappels de rendez-vous automatisés, de bénéficier de calendriers numériques intelligents, voire de faire de la gestion de stocks. Après plusieurs levées de fonds ces derniers mois, la startup est aujourd’hui active sur le Benelux, l’Allemagne et la Suisse, mais elle ne compte pas s’arrêter là. Entretien avec Tom Michels, co-founder et CEO.

(Visite du 19 janvier 2024).

Votre plus grande réussite ?

Ce qu’est devenu Salonkee en quelques années ! Nous avons lancé la société en 2016, et aujourd’hui, nous sommes actifs dans 5 pays et nous comptons un effectif de 150 collaborateurs. C’est une grande fierté !

Un échec marquant ?

Chaque jour nous connaissons de petits ou de grands échecs ! Rien que le fait de lancer la société a été un parcours pavé de difficultés ! Cela fait partie de la vie de l’entrepreneur, mais il ne faut pas baisser les bras, mais s’adapter et aller de l’avant !

Des projets à venir ?

Oui beaucoup, mais nous ne souhaitons pas encore en parler ! Il s’agira peut-être de services inédits ou de nous implanter dans de nouveaux pays… À suivre donc !

Selon vous qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ?

À Luxembourg, nous n’avons pas beaucoup de concurrents. En dehors du Grand-Duché, ce qui nous différencie, c’est tout d’abord l’offre de services que nous proposons qui va bien au-delà du simple fait d’effectuer une réservation. Nous proposons une offre qui englobe aussi la gestion des salons ou des instituts et de leur personnel. Puis, ce qui fait également une grande différence, c’est notre force de vente, avec plus d’une soixantaine de collaborateurs qui sont en permanence sur le terrain.

Votre vision de l’entrepreneuriat ? Un modèle ?

Un entrepreneur est quelqu’un qui veut changer les choses, qui souhaite apporter des solutions à des problèmes, qui innove et qui se lance même s’il sait que le chemin qu’il va emprunter risque d’être semé d’embuches !

Un conseil à donner à un entrepreneur en herbe ?

Il faut très tôt parler de son idée autour de soi, sonder le marché et les potentiels clients pour s’assurer que l’idée que l’on a ne va justement pas en rester au stade e l’idée mais qu’il y a un réel besoin sur le terrain.

Quelles difficultés rencontrez-vous actuellement ? Comment les surmonter ?

Comme ces derniers mois nous avons beaucoup de nouveaux collaborateurs qui nous ont rejoint et que nos effectifs ont gonflé rapidement, ce sont surtout la gestion des ressources humaines et les procédures opérationnelles à mettre en place qui sont devenues des challenges au quotidien ! En règle générale, le recrutement et les erreurs de castings à éviter sont au nombre de nos préoccupations actuelles.

TEXTE Corinne Briault - PHOTOS Anouk Flesch