Le Luxembourg maintient sa 10ème position sur 125 pays

Global Talent Competitiveness Index 2019 (GTCI)

Le rapport 2019 du Global Talent Competitiveness Index (GTCI) publié lors de la conférence internationale de Davos, qui s’est déroulée cette semaine en Suisse, révèle un beau Top 10 pour le Luxembourg, qui maintient sa position par rapport à l’analyse 2018. Ce classement est le résultat du travail conjoint de l’INSEAD, Institut Européen d’Administration des Affaires et des groupes Adecco, spécialisé dans l’intérim, et Tata Communications, fournisseur mondial de solutions et de services de télécommunications. Le rapport GTCI offre chaque année depuis 2013 un aperçu de la compétitivité des pays et des villes du monde entier.

La Suisse, Singapour et les États-Unis se maintiennent aux premiers rangs mondiaux en matière de compétitivité des talents, tandis que les pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique peinent de plus en plus à attirer les talents. Par ailleurs, huit pays du Top 10 font partie du « vieux continent », tout comme six villes du Top 10. Le Global Cities Talent Competitiveness Index repose sur les mêmes piliers que celui classant les pays et compare, cette année, 114 villes à travers le monde.

Cette année, le rapport met particulièrement l’accent sur le talent entrepreneurial, décrivant la façon dont il est encouragé, nourri et développé à travers le monde et le rôle qu’il joue sur la compétitivité relative des différentes économies, confirmant l’un des axes emprunté par le Luxembourg : « Cultiver le talent entrepreneurial est la clé de la compétitivité des pays et des villes ».  Les résultats montrent d’ailleurs que les pays et les villes du classement global ont tendance à être les plus ouverts au talent entrepreneurial. Deux facteurs renforcent par ailleurs le rôle de ces talents : la numérisation et la mondialisation.

L’analyse s’appuie sur six piliers : « enable », « attract », « grow », « retain », « vocational and technical skills » et « global knowledge skills ». Le Luxembourg atteint une très belle deuxième place concernant l’attractivité, une huitième place en ce qui concerne sa capacité à retenir les talents et une neuvième place pour le développement des connaissances globales. Il se classe aussi dans le Top 3 concernant les huit variables que sont la stabilité politique, les infrastructures TIC, les investissements directs étrangers et transfert de technologie, la prévalence de propriété étrangère, les étudiants internationaux, le système de retraites, le pourcentage de professionnels sur l’emploi total et l’activité entrepreneuriale pour des nouveaux produits. Il accuse cependant une 17ème place en termes d’environnement, une 19ème place concernant le développement et un classement de 26ème sur 125 pour les compétences professionnelles et techniques.

La nouveauté 2019 du GTCI consiste en une analyse longitudinale de la compétitivité des talents, s’appuyant sur les résultats de toutes les éditions depuis la première en 2013. La principale conclusion de cette analyse est que l’écart séparant les champions en termes de talent, du reste de la communauté mondiale s’est creusé. La compétitivité des talents se renforce dans les groupes de pays où elle est déjà relativement élevée, tandis qu’elle s’affaiblit dans ceux où elle est relativement faible.

Le Gouvernement luxembourgeois a cinq ans pour mettre l’accent sur des variables telles que la facilité à faire des affaires et à recruter, le classement de l’Université, la compétence des employés ou encore la disponibilité des scientifiques et des ingénieurs, axes où les marges d’évolution sont les plus importantes.

Pour accéder au rapport complet : https://gtcistudy.com/