Tout projet de création commence par une idée : il s’agit souvent d’une simple intuition ou d’un désir qui mûrit et prend forme avec le temps. Quelle qu’en soit l’origine ou la nature, l'expérience professionnelle ou le savoir-faire particulier, il importe de développer et challenger son idée avant de se relancer. La première chose à faire est d’établir une feuille de route, couplée à une première étude de faisabilité, afin d’analyser les opportunités et défis liés à l’idée. Pour cela, échanger avec des hommes et des femmes d’expérience, être à l’écoute de leurs observations et de leurs conseils, s’avère indispensable.

Cette étape doit être réalisée avec rigueur afin d’assurer que l’idée se transforme en projet concret.

La concrétisation de l’idée est étroitement liée au porteur de projet, à ses qualités et ses défauts, ses compétences, sa situation personnelle et ses attentes. Chaque futur entrepreneur devrait donc commencer par identifier ses qualités mais aussi celles qu’il peut encore améliorer. Cette démarche lui permet d'évaluer son propre potentiel avec objectivité et de trouver des partenaires ou encore des formations continues pour acquérir de nouvelles compétences.

Challengez et structurez votre idée avec la House of Entrepreneurship qui vous accompagne de l'idée au lancement de votre entreprise. Contactez-nous via notre formulaire de contact ou par téléphone au +352 42 39 39 330. 

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, tout futur chef d’entreprise doit analyser les possibilités qui s’offrent à lui. Créer ou reprendre une entreprise existante ? Dans certaines activités, la reprise d’une entreprise peut permettre un démarrage plus rapide et offir certains avantages : structure déjà existante, équipe en place et portefeuille clients. Autant d’éléments permettant de mieux se projeter dans le futur, en termes de croissance et de chiffres d’affaires. Parmi d'autres avantages figure le gain de temps : à savoir la recherche d’un local adéquat, le recrutement et la formation du personnel, ainsi que la mise en place d’une stratégie de lancement.

Pour s’assurer d’une reprise efficace, développer une vision entrepreneuriale qui soit en adéquation avec ses compétences professionnelles, ses qualités personnelles et qui tienne compte des fonds propres réellement disponibles est indispensable.

Bien se préparer est nécessaire et permet de maximiser les chances de réussite de la reprise d'une  entreprise.

La House of Entrepreneurship de la Chambre de Commerce en partenariat avec la Chambre des Métiers et le Ministère de l'Economie proposent une plateforme nationale www.businesstransfer.lu qui regroupe toutes les offres de cession et de reprise de l’ensemble des entreprises établies au Grand-Duché.

L'équipe Businesstransfer de la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers peut vous accompagner tout au long des étapes successives du processus. Une formation spécifique « reprendre une entreprise en pratique » destinée aux repreneurs, en plusieurs modules, a également été conçue en collaboration avec la House of Training.

Contactez-nous par e-mail à l’adresse support@houseofentrepreneurship.lu ou par téléphone au numéro +352 42 39 39 850.

Le plan d’affaires ou «business plan» constitue généralement la base de tout projet de création ou de reprise. Les choix que le porteur de projet fera auront des conséquences lors du lancement de l’activité. Il lui faut donc prendre le temps de réfléchir à une stratégie à plus ou moins long terme et orienter ses choix en conséquence. Le plan d’affaires est, à ce titre, bien plus qu’un simple document financier destiné au banquier. Il s’inscrit dans une démarche de planification stratégique, structurée en grandes étapes-clés. Avant de se lancer dans des projections chiffrées, certaines réflexions devront obligatoirement être menées, notamment sur les thèmes suivants :

• le profil du promoteur : personnalité et compétences ;
• la mission de l’entreprise : produits, clientèle et territoire ;
• les étapes de réalisation : planification des différentes étapes ou « milestones » ;
• le marché ou segment de marché : caractéristiques, positionnement et concurrence ;
• les méthodes envisagées pour attirer les clients : stratégie et marketing ;
• l’organisation opérationnelle : ressources techniques et humaines requises ;
• les prévisions financières : ressources financières, chiffre d’affaires, frais généraux et rentabilité.

Le plan d'affaires devra réunir tous ces éléments dans un plan global, témoignant de la faisabilité du projet. 

Que vous soyez entrepreneur débutant ou expérimenté, l’élaboration d’un business plan, et en particulier du plan financier, n’est peut-être pas votre exercice favori. Et pourtant, rassembler ses idées dans un document est important lorsqu’il s’agit d’aller chercher un financement…

Pour bien démarrer, la House of Entrepreneurship vous donne quelques astuces lors de ses workshops mensuels en ligne : Les fondamentaux du business plan : Les étapes clés pour rédigier un business plan.

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Avant de réaliser tout projet de création, de reprise ou de développement de son entreprise, l'entrepreneur se pose nécessairement la question de son mode de financement. Le financement correct d’un projet est une des conditions clé de la réussite du projet.

La banque reste l’interlocuteur principal dès lors que les fonds de l’entrepreneur ne suffisent pas pour réaliser un projet d’entreprise. La Mutualité de Cautionnement peut faciliter l’accès au financement de l’entrepreneur en se portant garante auprès de la banque par l’octroi d’un cautionnement lorsque les garanties fournies par l’entrepreneur s’avèrent insuffisantes.

Pour bien démarrer, la Mutualité de Cautionnement vous donne les informations clés sur l’accès au financement lors de ses workshops mensuels: L’accès au financement en 10 questions 

Contactez-nous par e-mail cautionnement@houseofentrepreneurship.lu ou par téléphone au +352 42 39 39 878.

La SNCI accorde également des prêts de création-transmission à des PME nouvellement créées ou reprises. C'est un établissement bancaire de droit public spécialisé dans le financement à moyen et à long terme des entreprises luxembourgeoises. Elle accorde des prêts à l’investissement, à l'innovation ainsi que des crédits à l'exportation.

A côté de ces aides, il existe un large éventail d’aides publiques, offertes aux entreprises et aux investisseurs au Grand-Duché.

Ces aides sont cependant multiples et peuvent diverger fortement en fonction de l’activité de l’entreprise. La House of Entrepreneurship propose un workshop "Les aides étatiques pour votre projet d’entreprise" ainsi qu'un conseil afin de pouvoir identifier les aides dont votre entreprise pourrait bénéficier.

Contactez-nous par e-mail à l'adresse support@houseofentrepreneurship.lu ou par téléphone au +352 42 39 39 850.

Une fois le concept clairement défini, la question se pose de savoir quelles autorisations sont nécessaires pour lancer efficacement le projet.

Le législateur luxembourgeois prévoit le principe de l'autorisation obligatoire pour toutes les activités commerciales, artisanales et industrielles dans le cadre du "Droit d'établissement".

L'autorisation d'établissement doit être demandée auprès de la Direction générale des PME, artisanat et commerce du Ministère de l'Économie par le chef de l'entreprise.

Pour obtenir cette autorisation, le demandeur doit remplir différentes conditions :

• Établissement fixe au Luxembourg
• Qualification professionnelle correspondant à l’activité visée : Les activités dans le secteur commercial ne nécessitent aucune qualification. D'autres activités spécifiques exigent des qualifications nécessaires, pouvant aller jusqu'au diplôme universitaire.
• L'honorabilité professionnelle

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A côté des autorisations requises, il est indispensable de réfléchir à la forme juridique, qui convient le mieux à son activité dans sa situation personnelle.

Ce choix doit être étudié minutieusement, car la forme juridique aura un impact important sur le fonctionnement de la structure nouvellement créée et entraîne un certain nombre de conséquences sur le statut, tant au niveau patrimonial que social et fiscal. Il est recommandé de se pencher sur les différents statuts possibles afin d’en analyser les avantages et les inconvénients par rapport au projet et à sa situation personnelle.

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Lorsque l'idée et le projet d’entreprise sont matures le créateur d’entreprise peut aller à la recherche d'un environnement adéquat dans lequel sa startup peut évoluer. De nombreuses startups s'installent donc dans des incubateurs qui leur offrent non seulement des bureaux, mais aussi des programmes qui les aident à développer le projet. La House of Startups de la Chambre de Commerce abrite notamment le Luxembourg-City Incubator.

Contactez le LCI via le formulaire de contact ou par téléphone au numéro +352 28 81 01 01.

Lorsque l'entrepreneur dispose de son autorisation, il doit se conformer avec différentes administrations, afin de pouvoir exercer ses activités.

Inscription au Registre du commerce luxembourgeois (LBR)

Chaque entrepreneur en nom propre ou société commerciale qui exerce des activités commerciales, industrielles ou artisanales est dans l'obligation de s'inscrire au LBR via un dépôt en ligne. (Les professions libérales ne sont pas visées)

Dans le cas de la constitution d'une société commerciale (S.A., S.à r.l., etc.), par un notaire, ce dernier s'occupe ainsi du dépôt des statuts auprès de la LBR.

Affiliation au Centre Commun de la sécurité sociale (CCSS)

L’entrepreneur / l’indépendant doit être affilié au CCSS. Dans le cas où l'entrepreneur souhaite employer du personnel, il doit immatriculer ses salariées en complément via une "déclaration d'exploitation".

L'affiliation et le calcul des règlements sont adaptés en fonction du revenu de l'entrepreneur.

Inscription à la TVA

Pour pouvoir émettre des factures, l'entrepreneur doit s'adresser à l'Administration de l’Enregistrement et des Domaines (AED) pour obtenir son numéro de TVA. En fonction du montant de la taxe annuelle, l'entrepreneur peut demander une exonération de la TVA et facturer sans TVA, ce qui augmente le bénéfice et/ou la compétitivité de l'entreprise (Franchise à la TVA).

Administration des contributions directes (ACD)

Suite à l'enregistrement au CCSS l'entrepreneur est contacté par l'Administration des contributions directes (ACD) pour recevoir ses obligations en matière fiscale. Si ce n'est pas le cas, la personne concernée doit soumettre une déclaration initiale à l'ACD.

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