Créée il y a tout juste trente ans, Serviflex est restée une entreprise familiale à taille humaine qui met un point d’honneur à proposer un service toujours professionnel, rapide et efficace. (Visite du 05 février 2021).
Fondée par Jacques Jeitz en 1991, la société Serviflex est spécialisée dans la fourniture de tous raccords et autres tuyaux hydrauliques. Depuis 1996, Christophe, le fils du fondateur, fait partie de l’entreprise. En 2014, tout en gardant le coeur de l’activité, il y ajoute une branche proposant des petits travaux de réparation automobile et de location de ponts automobiles, notamment pour les particuliers. L’entreprise installée à Gasperich, ouvre alors deux antennes : l’une dans le nord du Luxembourg à Mersch en 2006 et l’autre dans le sud à Niederkorn en 2013. En 2016-2017, l’activité se recentre sur le site historique de Gasperich, les deux succursales sont fermées et Liliane Jeitz-Facchin, femme de Jacques, rejoint la société. Aujourd’hui, Serviflex propose toujours la fourniture de raccords, tubes et tuyaux hydrauliques pour les industriels et des services, accessoires et petits travaux pour l’automobile. L’entreprise compte neuf employés. Entretien avec Liliane Jeitz Facchin, gérante.
Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
Nos projets portent principalement sur notre travail au quotidien, mais aussi sur, la formation des deux apprentis que nous avons accueillis.
Votre plus grande fierté ?
D’avoir réussi à pérenniser notre entreprise qui fête ses trente ans d’existence cette année et d’avoir des employés qui nous accompagnent depuis longtemps, certains depuis plus de 15 ans.
La dernière fois que vous avez douté ?
Avant de prendre des décisions, nous avons toujours un petit moment de doute, mais c’est inhérent au fait d’être entrepreneur, on se demande toujours si on prend la bonne direction, quels sont les avantages et les inconvénients de cette décision.
Avoir un esprit d’entrepreneur, c’est quoi pour vous ?
C’est d’abord avoir du courage, celui de créer ou de reprendre une société. C’est parfois prendre des risques, savoir bien évaluer les situations et veiller à une bonne gestion de l’entreprise.
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur votre activité et que pensez-vous que la Chambre de Commerce pourrait faire pour vous soutenir ?
Lors du premier confinement, notre activité a été très restreinte et il a fallu gérer le quotidien. Aujourd’hui, nous avons repris un rythme normal, mais nous sommes attentifs aux développements futurs. Nous commençons à nous poser des questions sur la transmission de notre entreprise et le passage de relais à notre fils. Les conseils des services de la Chambre de Commerce pourront nous être utiles dans les mois à venir.
TEXTE Corinne Briault - PHOTOS Laurent Antonelli / Agence Blitz