(Visite du 9 octobre 2020)
Bien implantée sur le territoire luxembourgeois avec six agences, dont une « e-agence » et un centre d’affaires, la Banque BCP continue de développer ses activités au Grand-Duché.
Etablie au Luxembourg depuis 1967, la Banque BCP fait aujourd’hui partie du deuxième groupe bancaire français, son capital est détenu par la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC) et la Caisse d’Epargne Grand Est Europe (CEGEE). Cette filiation permet ainsi à la Banque BCP de faire partie d’un réseau de 9 millions de sociétaires, 36 millions de clients et 100.000 collaborateurs. En près d’un demi-siècle, elle a réussi à se faire une place sur le marché bancaire luxembourgeois tout en développant un réseau d’agences dans le pays. Si son activité se concentre principalement sur une clientèle de particuliers, la banque compte également dans son portefeuille, des professionnels, des professions libérales, des PME et des institutionnels, au Grand-Duché et dans les régions limitrophes. Entretien avec Pascal Bony, président du directoire.
Sur quels projets travaillez-vous actuellement?
Nous sommes engagés dans la rénovation totale de notre système informatique, celle-ci va nous permettre d’étoffer notre offre de services.
Votre plus grande fierté ?
Notre plus grande fierté est « triple ». Depuis le rachat de la banque en 2013, nous avons plus de clients, plus de résultats financiers et plus de collaborateurs. Ceci nous permet de nous affirmer comme une banque de détail citoyenne et éthique au-delà de son simple développement financier.
La dernière fois que vous avez douté ?
Lorsque nous avons pris la décision de remplacer tout notre système informatique. Ce fut une décision lourde à prendre car nous savions que cela allait créer une véritable onde de choc dans notre manière de travailler. C’est un très gros projet, énergivore et qui demande un gros effort au niveau des ressources humaines. Nous ne pouvons que remercier l’ensemble de nos collaborateurs totalement mobilisé sur le projet.
Avoir un esprit d’entrepreneur, c’est quoi pour vous ?
Deux choses complémentaires : savoir prendre des risques, mais en toute connaissance de cause et avoir une gestion de bon père de famille. Nous prenons les décisions stratégiques en directoire - trois personnes -, cela permet de parier sur l’avenir en évitant les dangers d’une décision solitaire.
Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur votre activité et que pensez-vous que la Chambre de Commerce pourrait faire pour vous soutenir ?
Pour ce qui est de notre activité, elle n’a pas été bloquée car nous avons mis en place le télétravail, modifié les horaires des agences pour mieux servir les clients pendant cette période et mis en place une cellule de crise pour protéger notre principal capital : la santé des collaborateurs ... Nous avons donc réussi à passer le cap et tous les dispositifs que nous avons installés ont apporté de la sérénité. Nous avons maîtrisé peu ou prou les impacts de la crise sur nos activités. Toutefois, je pense qu’il faut rester prudent car cette crise n’est pas encore terminée et certains de ses effets ne se feront sentir que dans quelques mois.
TEXTE Corinne Briault - PHOTOS Emmanuel Claude/ Focalize